Mort à Gandhi - Gérard De Villiers - Éditions Plon

Depuis pas mal de temps, je voulais lire un Gérard De Villiers, pour voir et connaître un des auteurs français qui s’est plutôt bien vendu au siècle dernier.
Et pis v’la t’y pas qu’un jour, je trouve des livres abandonnés sur un trottoir parisien; je jette un œil, et je tombe sur «Mort à Gandhi». Cool un Gérard de Villiers qui se déroule en l’Inde, voilà de quoi me motiver.

Je m’attendais à un roman de gare d’espionnage avec plein de scènes de cul, et j’ai lu un roman de gare espionnage avec quelques scènes de cul (dont la fréquence est scrupuleusement respectée).

D’un point de vue littéraire, cela se lit sans se poser de question, sans gêne mais sans saveur. Un roman de gare, au final.

Pour le reste, l’intrigue tourne autour d’un agent secret états-uniens, en Inde, qui tente de mettre à mal un complot de Shiks radical qui envisagent un attentat contre le premier ministre indien de l’époque qu’était Radjiv Gandhi.
Ce scénario n’est pas des plus délirant même si l’Histoire ne s’est passée comme cela. Ce roman de fiction a été publié en 1986, à l’époque Rajiv Gandhi est au pouvoir, suite de l’assassinat de sa mère Indira Gandhi, elle même premier ministre, par des shiks. Il parait pas délirant de croire que certains shiks radicaux auraient pu tenter de s’en prendre ensuite à Radjiv. En tout cas l’hypothèse tient la route. De plus, Gérard De Villiers est connu pour placer dans ces romans des informations qui se sont avérés justes. Mais pas dans ce cas puisqu’au final, Rajiv Gandhi sera bien assasiné mais par des radicaux tamouls (et pour d’autres raisons).

Dans le roman, il y a pas mal d’action, on y passe un moment pas désagréable. Il y a quelques scènes cochonnes (un érotisme cru pour qui parait désuet et pudibon en comparaison avec un «50 nuances de Grey"[1]) qui ressemblent beaucoup plus au fantasme «exotique» d’un male hétéro blanc occidental qu’à une quelquonque sexualité indienne.

Bref j’ai lu mon premier Gérard de Villiers…

(sinon les vieux livres avec ces pages jaunies et une odeur un peu rance est un vrai bonheur)

Note

[1] si si je l’ai lu.