Depuis le post L'horreur à une histoire écrit pendant les événements de la prise d'otage de Beslan, le bilan s'est dramatiquement alourdi, ensuite la responsabilité dans ce drame des terroristes et des forces d'interventions paraissent bien floues. L'identité et l'origine des preneurs d'otages sont sources de questionnements. La chape de plomb sur le reste d'indépendance des médias en Russie est digne de l'époque communiste. Pour assombrir le tableau, Poutine refuse une enquête publique sur les événements.
Pendant ce temps là, Poutine parle de guerre totale, cruelle, à grande échelle, de terrorisme international, de frappes preventives pour liquider les bases terroristes dans toute région du monde et s'octroie de nouveaux pouvoirs.

C'est drôle mais cela a un goût de déjà vu avec Bush après le 11 septembre 2001. Rien de très étonnant après l'amalgame du chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, qui a dit à Jérusalem le 6 septembre que le terrorisme qui a frappé la Russie n'est pas différent de celui qui sévit à New York, Tel-Aviv ou Madrid

New-York 2001-Beslan 2004 même combat!
Ca promet...