La proposition de Chirac d'une loi pour l'égalité salariale entre les hommes et les femmes a choqué le très fragile Ernest Antoine Seillière. Imposer par la loi, un droit élémentaire (égalite homme/femme) ne parait pas être du goût du patron des patrons: Nous sommes particulièrement choqués par l'idée d'une loi[1]selon ses propres termes.

Il est vrai que si cette loi voit le jour, les entreprises n'auront plus la liberté de faire des économies sur les salaires de leurs collaboratrices. Il est scandaleux de défendre les millions de femmes salariées contre l'intéret des patrons, actionnaires et autres profiteurs souvent masculins.

Mais que Seillière se rassure ce n'est qu'une promesse et qui plus est une promesse de Chirac.

Notes

[1] France 2