Peccadilles

Je trouve toujours plaisant les moments où les hommes politiques sortent hors de l'environnement médiatique qui les protège pour rencontrer des "vrais gens". Moins protégés, il arrive que cela ne soit pas toujours les mêmes qui aient le dernier mot...

L'aventure de De Villepin avec des syndicalistes dans une grande usine automobile en région parisienne cette semaine m'a bien fait rire^[1].
Notre premier ministre débarque avec le ministre à l'emploi, Gérard Larcher, pour expliquer aux d'ouvriers l'intérêt de faire travailler les plus vieux d'entre eux même après 60 ans^[2]. Alors qu'il souriait aux objectifs et saluait les ouvriers en train travailler (eux!) des militants syndicalistes l'interpellent par mégaphone (Villepin serait-il sourd comme Chirac?). Ces extrémistes ouvriers affirment que 500 jeunes qui viennent d'être mis à la porte ici alors que les anciens sont usés par les mauvaises conditions de travail, ils ne demandent qu'à partir dans la dignité^[3]...
Le grand communiquant avec les syndicats qu'est Notre premier ministre leur rétorque que ce n'est pas les 20% de fainéants syndiqués qui ont raisons et qu'en fait d'autres souhaiterais travailler jusqu'à la mort plus longtemps.

Retour de battons de la part d'ouvriers qui rappellent au premier ministre que le score de Chirac au premier tour n'était que de 19% et que sa popularité n'est que 20%...

Mmmm délicieux cette insolence ;-)