Les journalistes se livrent au jeu du "bilan de Jacques Chirac". Un effet de mode apparu dès qu'il était acquis que le Président de la République ne se représenterait pas pour un 3ème mandat.
D'abord, je ne suis pas convaincu que les journalistes soit les mieux placés pour ce travail d'histoire. Mais ce que je reproche à ces bilans c'est l'approche exclusive sur la personne de Chirac. Les journalistes relèvent grosso modo 2 grands discours, quelques mesures symboliques, les affaires, des occasions ratées, la guerre en Irak et un musée. Un simple travail d'énumération...

Un autre bilan? Des sociologues pourraient comparer l'état social de la France entre 1995 et 2007 pour valider l'action de Chirac contre la "fracture sociale"... Le travail est moins facile mais vraisemblablement plus instructif.