On va pas vous raconter la ville minable et déprimante de gwalior (Janshi est pire) et notre chambre d'hôtel triste à mourir (une des pire que nous eu tout voyage confondus).

On va pas vous raconter Orcha le premier janvier avec ses tonnes de touristes (majoritairement indien) ont envahis la ville et l'on rendu insupportable malgré ses magnifiques palais de maharaja.

On va pas vous raconter que les indiens utilisent les ruines de ces palais comme toilettes publiques. Nous aussi puisque le tout à l'égout de notre hôtel, géré par le ministère du tourisme, s'evacuait au même endroit.

On va pas vous raconter les gamins d'Orcha qui nous faisaient les poches.

On va pas vous raconter la vielle paysanne qui a tenté de nous enfermer pour nous extorquer de l'argent.

On va pas vous raconter les enfants dans certains temples qui courent, hurlent et grimpent partout.

On va pas vous raconter comment nous avons du nous battre pour prendre un bus alors que le guichet central refusait de nous vendre un ticket et le bus qui si rendait ne voulait pas nous prendre.

On va pas vous raconter l'arnaque dont nous avons été victime à la gare de Gwalior.

On va pas vous raconter alors que nous étions pour le trajet Jhansi/Jabalpur en tête de liste d'attente qu'un indien dit au contrôleur que les indiens sont prioritaires sur les étrangers (ce qui est faux).

On va pas vous raconter les 5 heures de retard de notre train qui arrivera à 4h30 du matin.

On va pas vous raconter les 5 à tenter de dormir dans ce train allongé sur une planche en plein courant d'air (les nuits sont froides.

On va plutôt vous raconter notre séjour à Lalitpur.

Nous quittons Gwalior sans remord, un peu triste et usé par ces derniers jours direction Janshi toujours pour y voir un temple aux yoginis perdu dans la forêt.

Arrivés à Janshi, nous abandonnons l'idée de coucher sur place pour prendre un train à l'arrache pour Lalitpur qui nous rapprocheun peu plus du temple recherche. Nous nous retrouvons dans une classe sleeper (une des plus basse) ou il faut jouer des coudes pour trouver une place sans marcher sur les passagers assis par terre un peu partout. Mais les indiens ne l'entendrons pas comme cela et insisterons pour nous trouver une place quitte a abandonner la leur. J'ai refuse dans un premier temps mais j'ai fini par ceder au bout d'une demi heure devant leur insistance. Nous avons fait un voyage d'une heure et demi en discutant avec les autres voyageurs malgre la barriere de la langue. Si les conditions de confort sont deplorables, elles sont vites oubliees au profit des echanges humains.

Nous finissons par arriver a Lalitpur a 18h00 dans la nuit noire un peu inquiet de savoir ou nous allons loger. 5 minutes plus tart, nous arrivons dans un hotel aux chambres impeccables (le service sera de meme sauf leur anglais) et au prix le plus modeste que nous ayons eu a payer jusqu'ici.

Nous tentons de trouver quelques dans la soiree pour obtenir un taxi le lendemain matin.

Tot le lendemain, nous sortons dans une ville calme et appaisante a la recherche d'un taxi (ce qio aurait ete une erreur mais nous ne le savions pas encore). 5 minutes plus tard nous etions invite par un avocat pour boire le the, fumer des bidies et manger des graines au bord de la rue en parlant de Louis XVI, Napoleon et de Sarkozy enfin surtout de Carla Bruni mais aussi de Rahul Gandi, de bollywood et de l'Inde. 20 minutes plus tard, Mahadev, l'avocat, nous trouvait un autoricksaw pour la journee afin de tenter de trouver notre temple dans le village de Dudahi. Une heure plus tard nous partons sou sla protection d'un notable de la ville qui non seuleument a donne des consignes strictes a notre chauffeur mais egalement son numero de mobile en cas de probleme et le soir nous etions inviye a manger chez lui.

Apres la visite de temples facile d'acces dans la matinee, nous partons pour dudahi vers 12h30. Au bout de 2 heures (c'est usant les routes indiennes) ou notre chauffeur demandait au passants le village recheche un fermier se propose de nous accompagner aux temples qu'il connait. Il passera le reste de l'apres midi avec nous. La le trajet se corse significativement, nous prenons un chemin de brousse a travers la jungle ( ce que les indiens appelent jungle et un ;elange de foret clairsemee et peu haute avec du maquis). Pendant pres d'une heure nous avons pris un chemin de terre et de caillous, ou un taxi n'aurait jamais pu passer,en s'inquietant un peu de savoir si nous allions arriver entier et sans plier l'autoricksaw. Nous finissons par arriver dans un complexe de vieux temples en ruines dont le temples aux yoginis. Le fermier qui nous a accompagne nous servira de guide dans ce complexe exceptionnel de 9 temples au milieu de nulle part et dont le village (que nous n'avons malheureusement pas vu) a ete deserte suite a l'empoisenement des habitants par l'eau (principale;ent des adivasis/tribaux). Si le complxe est perdu au coeur de la campagne indienne, le site est en cours de restauration par l'Archeology Survey og India(personnelement j'emet de serieux doutes quant a la rigueur scintifique de leur travail et je suis ravi d'avoir pu voir ces ruines avant leur restaurations) nous avons ete accueilli avec un grand etonnement par une armee de tailleurs de pierre avec qui nous avons "parle" du match de cricket en cours entre l'Inde et l'Afrique du sud (l'evenement du jour). Un peu pris par le temps car le soleil se couchait, Petite termine ses reperages et photos avons que nous reprenions le chemin de la "jungle".

Au moment de deposer le fermier pres de son village, ce dernier nous invite a passer le nuit chez lui. Malheureusement, nous avions deja promis a Mahadev notre presence le soir meme et du refuser cette offre qui nous a beaucoup etonne et touche.

A notre arrivee a Lalitput deux plus tard, Mahadev nous cherchait et comme convenu nous avons ete invite a diner chez lui. Enfin il n'a pas manger avec nous mais commander ce que nous voulions pour le deguster chez lui pendant que sa niece nous montrait les photos de la famille. Nous avons en effet fait connaissance de menbres de sa famille et particulier de sa jeune niece agee d'une douzaine d'annees et parfaitement anglophone avec qui nous avons parle de son ecole et de bollywood. Seule Petite a pu rencontre la femme et la belle soeur de Mahadev.

C'est avec regert que nous avons quitte Lalitpur le lendemain matin apres avoir passer une nouvelle fois une heure a boire le the avec Mahadev, qui a envoyer Qulqu'un cherche nous billets ( comme nous savons a quel point c'est le bordel nous n'avons pas refuse).

C'est cette Inde la que nous preferons raconter, celle des rencontres, celle ou les services offert par des inconnus se paye a coup de promesse d'envoi de photo a notre retour en Frnace, celle des echanges, celle de la curiosite mutelle, celle de l'etonnement (il y a toujours des choses mysterieuses pour nous), celle ou nous ne sommes pas fait une seule fois arnaque ni soliciter avec insistance, celle ou le butter paneer masala ne vaut que 40 roupies, celle de l'aventure ou les indiens parlent peu ou mal anglais mais font out les efforts du monde pour nous aider et nous accueillir a bras ouvert.

Bizarement (ou pas), on trouve pas cette Inde la dans les guides, Lalitpur n'est pas une destination touristique, nous n'y avons pas croise un seul touristes et j'ai la conviction que c'est intiment lie.

C'est en tout cas cette inde la que l'on a souhaite vous raconter en esperant oublier l'autre versant.

(desole pour les fautes de frappe et de style mais ce post a ete un peu dans l'urgnce et tres fatigue)