Lors du G8, des mesures soi-disantes destinées à alléger le poids de la dette des pays en voie de développement ont été discutées. Quelques jours plus tard à Evian, lors du le G5 , les ministres de l’intérieur de la France, l’Italie, la Grande-Bretagne, l’Espagne et de l’Allemagne ont annoncés la mise en place de charters commun pour raccompagner les clandestins. Rien à voir ? Ce n’est pas vraiment l’avis de la France…

En effet, la France a déjà une politique de reconduite à la frontière des immigrés en situation dite irrégulière. Les condition de détention et d’expulsion sont d’ailleurs la cible de militants considérant parfois les méthodes employées comme inhumaine. De dramatiques fait divers leurs ont malheureusement donnés raison.

De plus, la France, est loin de respecter son engagement, pris au Nations-Unis en 1970, d’investir 0.7% de son PIB pour le financement de l’aide publique pour le développement (APD)[1]. En valeur absolue, ce budget à baissé de 45% sur la période 1994-2000, mais sur la période 1996-2005 un budget affectée à l’APD a été multiplié par 10 : le coût de détention et d’expulsion des personnes en situation irrégulière[2].

Ici, je crois que le France, pays des droits de l’homme jusqu’au bout des ongles, atteint des sommets de cynisme. Dans des pays où la pauvreté pousse des hommes à s’exiler au péril de leurs vies, la France les renvoie en faisant passer cela pour de l’aide au développement.

Notes

[1] Haut conseil de la coopération internationale

[2] Source : Le Monde Diplomatique. Les faux-semblants de l’aide au développement, par Damien Millet et Eric Toussaint. Juillet 2005.