En visite d’État pour 2 jours, Jacques Chirac est en Inde après un voyage en Thaïlande. Sur place, il est accompagné de plusieurs chef d’entreprises (Carrefour, Dassault aviation, EADS, Alstom, Areva, Suez). Le but est clair: avec une croissance de près de 2 chiffres le potentiel de l’Inde attire les industriels français, la France n’étant que le 15ème fournisseurs de l’Inde.

Les deux contrats ont été finalisés :

  • la vente de 15 avions ATR à Kingfisher Airlines pour une somme de 270 millions de dollars.
  • la vente de 43 airbus à India Airlines pour une somme de 2,5 milliards de dollars.

Une déclaration de principe sur le nucléaire civil pourrait à terme permettre à Areva de vendre des services à l’Inde. L’Inde envisagerait de construire d’ici 2020 une vingtaine de centrales; ce business suscite des convoitises mais les Etats-Unis sont aussi très intéressés. La France comme les Etats-Unis (Georges W Bush est attendu en Inde pour le mois de mars) cherche à se faire bien voir par l’Inde en proposant un "ajustement" des règles du groupe des pays fournisseurs du nucléaire alors que l’Inde a toujours refusé de signer le Traité de non-prolifération (TNP). Quand le buisness est en jeu, les règles internationales deviennent nettement plus souples.