Laurence Parisot, présidente du MEDEF, s’inquiète des conséquences économiques pour les entreprises du conflit autour du CPE : "Il faut se rendre compte que ceci met en danger l'économie du pays", elle évoque "un ralentissement des affaires" et parle même de "dégâts".

Donc les méchants manifestants font bobo aux gentils patrons.

Parisot oublie un point de détail : pour défendre leurs convictions, les salariés grévistes ont aussi perdu de l’argent sur leur salaire. Mais ce genre de perte ne paraît ne pas trop inquiéter la présidente du MEDEF.

Le MEDEF a voulu ce CPE alors maintenant qu’il ne viennent pas pleurer des conséquences des mouvement anti-CPE. Que le MEDEF assume ses choix. C’est bien le minimum pour un syndicat, non ?

Et pour finir, quand les amis du MEDEF (patrons et actionnaires) délocalisent, licencient et exploitent, Parisot n’a jamais dénoncé les dégâts pour la société. Et pourtant, ils existent !