La France tu l’aimes ou tu la quittes. C’est a peu près les termes utilisés par Sarkozy ; De Villiers lui a reproché de lui avoir piquer la formule. En fait cela ressemble au slogan fasciste étasunien "Love it or leave it". Si même nos fachos utilisent des slogans étrangers, la France va mal ;-)

Bref, après la fameuse formule de Sarkozy, je ne me suis pas très bien senti. En effet, je n’aime pas trop la France. Ou plutôt je n’en suis pas fier : les raisons ne manquent malheureusement pas. Pour faire vite: entre sa politique étrangère en particulier dans les ex-colonies, la déliquescence de son système politique, le racisme rampant de la société et autres joyeusetés, il est difficile de défendre la France.

Mais si je n’aime pas trop la France, je ne me vois pas vivre ailleurs : c’est mon pays qui a aussi de bons cotés (pas suffisant pour oublier les mauvais) et je suis (trop?) imprégné de culture française. Je vis en France et il est probable que j’y vive encore longtemps. Mais je dois l’aimer un peu ce pays car je souhaite vraiment que la France ait un comportement digne de son image du pays des droits de l’homme comme l’on l’entend si souvent à l’étranger.

Dans le cadre du fiasco Clémenceau, l’occasion est donnée à la France de sortir grandit de ses erreurs. Si au final, la France pouvait être le déclencheur de création d’une filière de démantèlement des navires en fin de vie le tout en respectant l’environnement et les droits humains, alors le fiasco aura été transformé en victoire. Je serais un peu plus fier de vivre en France. Aux politiciens de rendre la France aimable...