3 mois après avoir quitté les eaux internationales au large des cotes indiennes, le porte-avions Clémenceau, devenu la coque Q790, est rentré dans la rade de Brest ce matin. Ce voyage a coûté la modique somme de 12 millions d’euros.

Après des travaux à l’intérieur du navire afin d’assurer la salubrité de l’air et remettre en place l’éclairage, un appel d’offre pour le démantèlement devrait être lancé pour l’automne. Au final, une réflexion globale sur le démantèlement des bateaux européen en fin de vie pourrait avoir lieu avec à la clé une possible ouverture de chantier de démolition en Europe (Brest ?).

Parallèlement, le procès des militants de Greenpeace qui ont investit le navire à Toulon et au large du canal de Suez a été reporté en octobre.

Pendant ce temps là, le Figaro affirme que depuis le début de l’année 90 navire se dirige vers l’Inde et le Bangladesh pour y être démanteler dans des conditions de sécurité qui restent discutables. De leurs coté, les Etats-Unis prévoit de couler aujourd’hui même un porte-avions, le Oriskany, au large des cotes de Floride. Selon les autorités étasuniennes, ce bâtiment aurait été nettoyé des substances dangereuses ce que contredit des associations écologiques…

Si la bataille du Clémenceau pourrait être gagnée, la guerre contre ce type de comportement ne fait que commencer.

Sources :


Voir aussi l'article "Démagogie autour de la dépouille du Clémenceau" d'Agora Vox.