• Après le feuilleton du porte-avions Le Clémenceau, c'est au tour du paquebot "Blue Lady", ex "Norway"et ex "France" qui va être démantelé dans les chantiers d'Alang au Gujarat. Selon Press Trust of India (PTI), le paquebot contiendrait entre 900 tonnes et 1200 tonnes d'amiante... Si, bien sur, la nouvelle est mauvaise surtout pour la santé des ouvriers indiens , la situation n'est pas comparable avec celle du Clémenceau: la responsabilité de la France n'est, cette fois, pas engagé puisque ce paquebot n'est plus français depuis 1979 et l'armateur est un privé. Un article du Monde rappelle que "Les conditions de travail sur ces chantiers ont été maintes fois dénoncées par l'Organisation internationale du travail (OIT)". (Sources: Aujourd'hui l'Inde, Le Monde et encore Le Monde)
  • Un nouveau record pour l'Inde dont elle se serait bien passée: une ONG a publié une liste des sites les plus pollués au monde. L'inde y figure 2 fois pour les sites de Sukinda dans l'Orissa et Vapi dans le Gujarat. Ces deux sites menaceraient la santé de plus de 2 millions et demi de personnes.
  • Il n'est pas toujours facile en Inde d'aménager le territoire sans heurter les sensibilités religieuses. Un projet de canal a été lancé dans le détroit de Palk qui sépare l’État du Tamil Nadu (sud est) de l’île du Sri Lanka. Ce canal éviterait aux bateaux de faire le tour du Sri Lanka pour accéder aux cotes ouest de l'Inde. Mais la construction de ce canal passerait par une avancée de terre naturel appelé Le Pont d'Adam ou Pont de Râma qui rapproche l'Inde du Sri Lanka. Or dans le le Râmâyana (une des 2 grandes épopées hindoues), c'est le dieu Râma qui a faire faire construire ce "pont" par des singes, avec Hanuman à leur tête, pour accéder à l'ïle de Lanka où était emprisonnée son épouse Sitâ . Par conséquent, ce bras de terre est devenu un lieu sacré pour les hindous. Des religieux appuyés par le BJP ont donc porté plainte devant la Cour Suprême qui a demandé à l'ASI (institut archéologique indien) si le dieu Râma a réellement existé. L'ASI a du admettre que d'un point de vue purement scientifique l'existence de Râma n'est pas prouvée. Cet avis a bien sur provoqué la colère des religieux qui accuse l'ASI de blasphème. Des manifestations et des demandes de démission des ministres concernés ont poussé le gouvernement a indiqué qu'il allait prendre en compte l'avis des religieux... Outre le contentieux religieux, ce projet pose des problèmes écologiques (Source: aujourd'hui l'Inde)