Dans une tribune lyrique, "Se battre, gagner et s’en réjouir", Thierry Desmarest, PDG de Total fait part de sa tristesse quand à la désaffection de nos compatriotes pour leurs champions industriels. Desmarest revendique donc sa fierté d'avoir construit une entreprise nationale de rang mondial dans le domaine des hydrocarbures
Il est en effet de notre devoir en tant que citoyens de défendre une entreprise française si généreuse (envers ses actionnaires). Notre patriotisme doit faire taire les critiques tel que l’ardoise d’un milliards d’euros laissée aux régions après la catastrophe de l’Erika ou la responsabilité du groupe dans l’explosion de Toulouse en 2001. Ce type d’incidents, certes regrettable, ne doit pas entamer les bénéfices (un résultat net de 9,04 milliards d'euros en 2004 en hausse de 23 %)), sous peine de mettre en danger l’indépendance du groupe. Or chacun sait que l’indépendance n’a pas de prix.
Certains ont l’insolence de condamner la présence de Total en Birmanie. Mais en toute bonne foi, nous devrions savoir que la France, éventuellement grâce à ses entreprises, se doit de soutenir les dictatures qui sont après tout des partenaires commerciaux comme les autres. De plus, la main d’œuvre sur place est particulièrement bon marché[1].
D’autres militants, qui n’ont rien compris au nécessaire libéralisme, ont l’impudence de reprocher au groupe français le pillage des ressources naturelles dans des pays ou les habitants ne bénéficieraient pas de cette exploitation. Rien n’est plus faux ! Total, fort de sa présence internationale, participe au développement locaux en finançant les différents gouvernements des pays d’accueil (Junte birmane, Omar Bongo ancien dictateur au Congo,…)
Les citoyens se doivent de défendre Total et son PDG qui travaille à la grandeur de la France. Mr Desmarest est grand homme ; j’en tiens pour preuve sa légion d’honneur décerné en avril 2004.

Notes

[1] Total risque un procès pour travail forcé.